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CDOS 93
 
LA NEWS #6
 
Février 2024
Le mot du Président
L’année de tous les bonheurs, vraiment ?

Bien sûr, on aurait tôt fait, lorsque l’on est un amoureux patenté du sport, de passer pour un esprit chagrin s’il nous prenait de douter que 2024, qui verra la France être l’hôte des Jeux olympiques et paralympiques, ne sera pas inéluctablement une année merveilleuse, un grand cru qui restera gravé, en lettres d’or, dans les annales. Et pourtant, l’horizon n’est pas aussi dégagé qu’il n’y paraît. Des nuages subsistent derrière l’azur tant attendu. Tout d’abord parce que l’héritage pérenne des Jeux, en termes d’infrastructures, de politique publique et d’infléchissement positif des comportements de nos concitoyens devenu sportifs à la faveur de l’époque, est loin d’être acquis. Il est à craindre que l’embellie suscitée par un évènement aussi fastueux retombe, par la suite, comme un soufflet de désillusion et que la population de Seine-Saint-Denis ne bénéficie pas d’un accès réellement majoré aux activités physiques, faute de voir le Département s’appuyer sur un nombre d’équipement en augmentation significative.

Outre la logistique, il y a l’esprit et l’éthique. A ce titre, la remise, à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, en fin d’année dernière, du rapport du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport est lourde de sens. Cette instance, co-présidée par Marie-George Buffet et Stéphane Diagana, avait d’ailleurs pris soin de solliciter notre avis sur ce vaste sujet protéiforme. Le Comité suggère notamment que « l’affirmation de principes éthiques doit s’accompagner de manière indispensable de moyens et de dispositifs concrets permettant d’assurer leur pleine application ». En clair, « l’organisation de la prévention et de la lutte contre les atteintes à l’éthique (doit être) réformée ». Une préconisation dont nous, acteurs de terrains, mesurons tout ce qu’elle augure en creux et ce qui fait défaut à la pratique d’un sport digne de ce nom. Alors, veillons tous au grain dans un esprit de responsabilité partagée. Là encore, le Cdos 93 ne faillira pas à sa mission.

Philippe Sturm, Président du CDOS 93
 
Le Club des dirigeantes est bien né

Inspiré par le programme 300 femmes dirigeantes, porté par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Cdos 93 a mis en place le Club des dirigeantes, une formation qui leur est destinée afin de favoriser la féminisation du sport à tous les niveaux.

Neuf femmes ont été sélectionnées sur dossier après avoir fait acte de candidature à titre exclusivement personnel. Autrement dit, sans avoir eu besoin de recevoir l’aval de la structure à laquelle elles sont adhérentes. Elles composent un panel éclectique tant en termes d’âge que d’expérience dans le secteur du sport. En revanche, toutes sont déjà investies au sein d’une association et aspirent à exercer davantage de responsabilités. Elles ont, en outre, exprimé le besoin d’être épaulées et d’étoffer leurs connaissances. D’où cette démarche de leur part. Ce cursus ne donne pas lieu à la délivrance d’un diplôme mais à une attestation de suivi. Il est déployé et animé par le Cdos. Il est, de surcroît, gratuit car financé par le Conseil départemental. Il fait appel, pour certains sujets, à des experts extérieurs, les autres enseignements étant dispensées par des membres du Cdos. Les heureuses élues suivent une session mensuelle de janvier à juin. L’occasion d’aborder les différentes thématiques inhérentes à la fonction de dirigeante : la confiance en soi, la prise de parole en public, le rôle d’employeur, la gestion de projet etc. Voilà pour l’aspect théorique. La dimension pratique consiste, elle, à faire équipe toutes ensemble pour mettre sur pied un événement qui a à voir avec le sport féminin, en l’occurrence, un colloque qui se tiendra en septembre prochain.
SAVE THE DATE
ASSEMBLEE GENERALE - CDOS 93
22 MARS 2024 - SIEGE DU CDOS 93 - PANTIN
A l’ordre du jour : 
 - Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale du 17 mars 2023
 - Adoption du rapport moral 2023
 - Adoption du rapport d’activité 2023
 - Adoption du rapport financier 2023
 - Proposition de cotisation pour l’année 2025
 - Proposition de budget prévisionnel pour l’année 2024
 - Cooptation de deux nouveaux membres
 - Questions complémentaires.

En revanche, cette AG du CDOS 93 ne sera pas élective dans la mesure où nous ne sommes pas en année postolympique. En outre, elle a lieu dès le premier trimestre 2024 et donc avant les JO de Paris car, réglementairement, elle doit se tenir au minimum quarante jours avant l’AG du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui, lui, se réunira en mai prochain.
Est Ensemble et le Cdos 93 font (bonne) cause commune 
Est Ensemble et le Cdos 93 ont signé, le 10 janvier, une convention de coopération donnant le coup d’envoi du dispositif « Bison musclé », lequel porte spécifiquement sur l'urbanisme sportif. Un partenariat particulièrement novateur qui place les activités physiques et sportives au cœur des actions d’aménagement du territoire.

Initiée en 2010, la communauté d’agglomération Est Ensemble regroupe neuf villes de Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville). Le 1er janvier 2016, elle est devenue l’Établissement public territorial (EPT) Est Ensemble qui abrite 435 582 habitants et est un acteur-clé de la Métropole du Grand Paris.
La convention conclue entre Est Ensemble et le Cdos 93 vise à consolider les relations entre les deux entités et à valoriser concrètement les Activités physiques et sportives (APS) dans toutes les opérations d’aménagement et de renouvellement urbain menées par Est Ensemble. Elle atteste, au passage, qu'urbanisme et sport sont inévitablement et intimement liés. En toile de fond, les enjeux cruciaux liés à l’accès aux infrastructures sportives, à la cohésion sociale et à la santé publique.
La chose est d’autant moins neutre en Seine-Saint-Denis dans la mesure où le territoire d'Est Ensemble, tout comme l’ensemble du département, souffrent d'un manque criant d'équipements sportifs au regard de leur nombre d'habitants. Ainsi, avec un taux de 16 équipements pour 10 000 habitants, le 93 est très éloigné de la moyenne nationale (49,5) et même francilienne (23). Dans ces conditions, Est Ensemble et le Cdos 93 ont considéré qu’il fallait intensifier leurs efforts et leurs échanges pour atteindre un objectif partagé : celui de l’affirmation, en tout lieu, d’une ville où il fait bon se dépenser à l’intérieur équipements comme dans l’espace public.

Le Cdos 93 pourra renforcer son implication dans l’élaboration d’initiatives locales

Concrètement, via ce rapprochement acté noir sur blanc, le Cdos 93 pourra renforcer son implication dans l’élaboration d’initiatives locales au bénéfice des Villes et des associations. Le tout en contribuant à la politique en matière de sport-santé portée par Est Ensemble. A noter que cette coopération entre les deux parties est déjà effective depuis longtemps. Le texte qu’elles ont paraphé ne vient donc pas l’initier mais la renforcer. En effet, leur collaboration est déjà engagée et va donc pouvoir s’intensifier. Elle porte notamment sur les chantiers suivants :
 - au Morillon, à Montreuil, où Est Ensemble et le Cdos travaillent sur la création d’une plaine sportive innovante et inclusive en cœur de quartier et pour laquelle une subvention de 499 999 euros de l’Agence nationale du sport (ANS) a été attribuée ;
 - à Bondy où une étude a été réalisée afin d’approfondir les aménagements sportifs dans le projet NPNRU de La Sablière ;
 - à Noisy-le-Sec avec une réflexion sur le sport santé dans le cadre du projet NPNRU Béthisy ; 
 - à Bobigny-Bondy où il est question de réaliser une coulée sportive inter-projets.

« Le fait de reconnaître un Cdos comme un acteur local stratégique de l’aménagement est une première, se félicite Martin Citarella, conseiller technique en charge de l’aménagement du territoire au Cdos 93. Cela va déboucher sur la programmation de temps de consultation stratégique sur tous les sujets d’aménagement urbain qui impactent le sport. Il est, en effet, prévu que nous nous concertions annuellement, par exemple, en rencontrant le service de l’aménagement d’Est Ensemble afin qu’il nous dresse un panorama des opérations et des enjeux de l’année, ce qui nous permettra, ensuite, de lui soumettre des préconisations destinées à développer le sport »
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JO 2024 : un nouveau départ pour la Seine-Saint-Denis ?

Ce sujet (re)fondateur a récemment fait l’objet d’une émission radio sur les ondes de RCF et d’un article en partenariat avec la Revue Projet. Parmi les intervenants, Martin Citarella, conseiller aménagement du territoire et institutions au Cdos 93.
Extraits :
Accueillir les JOP permettra-t-il de sortir du sous-équipement qui affecte la Seine-Saint-Denis ? « Les JO seront une réussite s'ils sont un nouveau départ, répond Martin Citarella. Il va y avoir un héritage tangible, matériel, incontestable mais cet héritage ne va pas résoudre toutes les carences en équipement de la Seine-Saint-Denis. » Cependant, de nombreux gymnases, stades et piscines ont été rénovés ou construits pour l’occasion. « La trace est incontestable », rappelle le conseiller technique du Cdos séquano-dionysien. Ce sera, ensuite, aux acteurs locaux de se saisir de cet héritage : « A nous, mouvement sportif, collectivités et État d'agir après pour que ça continue. » Et Martin Citarella de prôner « un nouvel urbanisme où la question du sport et des activités physiques et sportives est prise en compte dès le début ». En somme, un urbanisme novateur qui pense autrement la ville : « Je connais assez peu de réflexions sur les équipements verticaux : superposer puisqu'on a peu de place. » Autre piste, des places publiques qui intègrent une dimension sportive. « Faisons la révolution de l'urbanisme sportif après les Jeux ! », clame Martin Citarella.

La gym est retombée sur ses pieds

Cela fait maintenant un an que le Comité a retrouvé et même dépassé les effectifs qui étaient les siens avant l’épidémie Covid-19. Soit un peu plus de 7 500 licenciés. Tout sauf un hasard.

«Les clubs ont tout fait pour repartir à 100 %, d’abord en organisant des journées portes ouvertes subventionnées par la Fédération dans le cadre du Projet sportif fédéral (PSF) ainsi que des actions de démonstration et de promotion lors de la Journée olympique, explique Ludovic Clavier, Président du comité départemental. Par ailleurs, ils ont accordé des avoirs sur les cotisations pour la saison suivante. A cela s’ajoutent les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics, tel le Pass’Sport, qui ont eu un effet positif. Le Comité, lui, a financé des stages de reprise à l’intention des compétiteurs ainsi que des projets relatifs à l’achat de matériel afin d’ouvrir d’autres sections, en particulier à destination des plus petits. Si bien qu’au final, la seule baisse durable que nous avons recensée concerne la tranche d’âge des 15-16 ans. » Un phénomène au demeurant récurrent dans de nombreuses disciplines où l’adolescence est synonyme de turn-over.

Reste que les associations sont confrontées à un double problème logistique de taille : le manque de créneaux horaires et d’infrastructures ainsi que d’entraîneurs diplômés susceptibles d’encadrer comme il se doit une pratique par nature hautement sécurisée. En effet, beaucoup de techniciens ont quitté les rangs durant la crise sanitaire et se sont reconvertis. Tant et si bien qu’ici et là, on est parfois contraint de refuser du monde

Nombre de seniors s’adonnent à la gym pour le plaisir

Sachant que si le gros de la troupe a entre trois et dix-huit ans, 70 %, dont nombre de seniors, s’adonnent à la gym pour le plaisir. Et ce, sous forme de loisir ou encore, lors de cours de fitness, de Parkour (exclusivement en intérieur et davantage pour les 13-25 ans), voire du dispositif Gym qui s’inscrit dans le cadre du sport santé pour prévenir certaines pathologies (lombalgie) ou, simplement, effectuer du renforcement musculaire dans un strict respect des postures. L’avantage de ces variantes est qu’elles sont, en quelque sorte, délocalisables dans la mesure où elles ne nécessitent pas forcément d’avoir un accès à une salle toute équipée. En effet, les accessoires nécessaires sont assez sommaires. Seul bémol, pour pouvoir dispenser des séances de Gym , il convient d’avoir suivi une formation obligatoire de trois séquences de quatre jours . Si bien que l’activité ne se met que progressivement en marche.

Effectuer des présentations dans les crèches et les services de la PMI 

Toujours est-il que le Comité se démène pour faire connaître le panel des activités de la FFG : gymnastique artistique mais aussi rythmique, trampoline etc. Il va jusqu’à effectuer des présentations dans les crèches et les services de la Protection maternelle et infantile (PMI), la petite enfance constituant un public cible. Sans compter les journées de l’acrobate en partenariat avec les Mairies, à l’intention des néophytes. Sachant qu’avec Noisy-le-Grand et Tremblay-en-France, le département s’enorgueillit de deux entités qui évoluent en Top 12, l’élite nationale masculine par équipe tandis que l’Acro Tramp Sevran figure, quant à lui, depuis de nombreuses années au sein de l’élite du trampoline.

A noter que les liens entre le Comité et le Cdos 93 sont des plus fructueux puisque le second abrite le siège du premier. Par ailleurs, le Cdos mutualise ses compétences et apporte une aide précieuse en matière de développement, de partenariats - notamment avec le club italien de Vicence - et de communication. En outre, le Comité départemental de gymnastique participe à l’opération Activ’été menée par le Cdos 93 à La Courneuve.


BasiCompta, les bons comptes 

Ce logiciel de comptabilité a été créé, en 2010, par le Cdos de la Vienne puis développé par AWA Solutions, une coopérative de l’Économie sociale et solidaire. Une double paternité qui explique que BasiCompta ait été adopté par le Cdos 93 qui le propose, depuis 2014, aux acteurs séquano-dionysiens du secteur du sport ou autre.
    Un logiciel en ligne et un tout en un    

-> BasiCompta est accessible en ligne (https://basicompta.fr), ce qui signifie qu’il ne nécessite pas d’installation particulière sur un ordinateur. Seule une connexion Internet est nécessaire pour son utilisation.
-> BasiCompta a été conçu pour répondre aux spécificités des associations notamment sportives et ce, à des tarifs accessibles. Il est plus qu’un simple outil de gestion. En effet, c’est, avant tout, un service censé simplifier la tâche du trésorier d’une structure. Et ce, dans la mesure où il comprend :
 - un accompagnement et une formation initiale (en ligne ou en présentiel) dispensée par un référent local (en l’occurrence, un membre du Cdos 93) et destinée à paramétrer le logiciel mais également à rappeler les règles élémentaires de la comptabilité associative ;
 - un logiciel proprement dit, suffisamment ergonomique pour être accessible à tous, même aux néophytes en comptabilité ;
 - un référent dédié (ici, au sein du Cdos 93) chargé de répondre aux questions tout au long de l’année ; - un site de ressources en ligne (FAQ, formations vidéos) : aide.basicompta.fr

A noter que le contenu de BasiCompta évolue au rythme des nouvelles normes légales et fiscales afin d’être toujours en phase avec la législation.

    Les principales fonctionnalités    

Via BasiCompta, il est notamment possible de :
- saisir les pièces comptables très simplement avec des libellés propres aux associations ;
- personnaliser les libellés comptables ;
- bénéficier d’un journal permettant de visualiser, de rechercher et de modifier n’importe quelle pièce ;
- éditer automatiquement le bilan comptable de l’association et le compte de résultats au format Cerfa, nécessaire pour les demandes de subventions ;
- réaliser un suivi de la comptabilité par action (école de sport, évènement…) ;
- suivre les soldes bancaires ;
- gérer les amortissements ;
- bâtir le budget prévisionnel ;
- saisir les charges et produits connus à l’avance ;
- exporter ces documents en format tableur (Excel ou autre) ;
- faciliter le transfert de la comptabilité d’un trésorier à un autre ;
- bénéficier d’un accès pour plusieurs personnes en mode lecture seule ou non ;
- interconnecter le compte au site HelloAsso (www.helloasso.com) afin d’automatiser l’enregistrement des produits collectés. 

    Le Cdos 93, intermédiaire incontournable    

L’équipe de BasiCompta s’appuie sur un réseau de près de deux-cents entités départementales, régionales ou nationales qui font donc office de référents locaux, en particulier chargés d’assurer l’accompagnement, sur le terrain, des utilisateurs. Parmi ces référents, figure le Cdos 93. A ce jour, en Seine-Saint-Denis, près de soixante-dix associations sportives et de quarante qui officient en dehors du domaine du sport ont choisi ce logiciel extrêmement intuitif.
Lorsque l’on opte pour BasiCompta, on acquitte obligatoirement et de manière indissociable trois prestations :
- la première année : la création du compte (60 euros) et une formation (30 euros) ;
- les années suivantes : un droit de maintenance (60 euros).
 
Directeur de la publication : Philippe STURM - Rédaction : Alexandre Terrini -  Mise en page : Laetitia Lejeau - Février 2024
Crédit photos : CNOSF/KMSP - Pixabay
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