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Editorial
Que le temps passe vite !
Neuf mois déjà depuis la dernière Newsletter.
Un vrai accouchement.
Et ce n’est pas qu’un jeu de mots.
Grâce aux retours que vous nous avez faits durant les entretiens que vous avez menés avec Noémie, nous avons pu reprendre la ressource « A qui appartient l’eau ? » sur la disparition de la Mer d’Aral, et l’améliorer selon vos suggestions. Et mieux encore, grâce à la participation active de Jeanne Muths, nous pouvons d’ores et déjà vous proposer un nouveau dossier. Toujours sur la problématique de « A qui appartient l’eau ? », mais cette fois, en abordant le problème des déchets de plastique dans les Océans.
Notre communauté de pratique, qui avait vu le jour le printemps passé, s’est, elle aussi, transformée. Depuis la rentrée 2023, elle a rejoint celle du Senof (Service de l’enseignement obligatoire du canton de Fribourg) qui planchait depuis quelques temps déjà sur un outil pour évaluer les capacités transversales (CT). Nous avons donc mis nos énergies et nos idées en commun pour développer un outil mieux adapté que ceux que nous vous avions proposé à l’époque. Si notre communauté a ainsi pris une belle envergure et un envol prometteur, ce nouveau départ s’est fait sans Kevin et Maxime. Je tiens encore à les remercier du fond du cœur pour leurs apports toujours pertinents et innovants.
Bonne lecture et bonnes découvertes avant de vous souhaiter de bonnes vacances !
Francine
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Très bien nos ressources… mais pas tout à fait adaptées…
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Voilà le constat que nous nous sommes fait suite à la lecture de vos remarques. Nous basant sur les sept enseignant·es qui ont utilisé l’ensemble des fiches (ou presque), nous avons fait ressortir des éléments qui nous ont permis de revoir cet outil. Dans un premier temps, émaillé de citations émanant des entretiens, nous présentons ces différentes propositions. Les citations sont anonymes, il n’y a que la lettre correspondant à l’enseignant·e interrogé et le degré enseigné. Nous avons choisi les plus représentatives ou explicites et ne les avons, bien sûr, pas toutes mises.
Dans un deuxième temps, nous vous expliquerons comment nous avons intégré toutes ces remarques pour vous proposer des ressources qui, je l’espère, répondront mieux à vos besoins.
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Des ressources jugées utiles et utilisables.
Globalement, nous ne pouvons qu’être heureux. Tou·te·s les participant·es à cette recherche ont émis un avis favorable sur les ressources. « Alors je redis que je trouve l'outil absolument incroyable parce qu'il permet des possibilités dingues. (…) Ça m'a frustré parce que j'aurais voulu avoir les maths, puis l’histoire aussi. Mais j'ai pas ces branches avec cette classe. Ça aurait été bien d'avoir les deux parce que c'est un peu prévu comme ça et je trouve ça génial, tu vois. » (C, 5H)
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1. L’aspect clé en main
« Je trouve que c’est très important comme thème et en plus on a des séquences qui sont déjà prêtes, clef en main, qu’on peut nous donner comme ça, où on peut avancer avec cette liberté d’aller dans différentes directions » (D, 6H). Dont, notamment, le guide pour les enseignants « Moi je trouve que le dossier pour les enseignants était extrêmement clair parce qu'il y avait justement les intentions et les buts » (C, 5H). « J'ai trouvé que le guide du Maître, c'était super bien fait quoi. Parce que tu te mettais dedans, tu lisais, tu vois. » (E, 8H)
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2. La diversité des approches.
Notamment l’utilisation des outils informatiques (Google Map), mais également la réalisation d’une carte conceptuelle (E, 8H), les débats, les jeux de rôle et les liens vers des sites validés par les auteurs de la ressource (A (6H) ;C (5H) ; F (8H) ; G (7H) ; H(7H). Néanmoins, une demande allant vers plus d’expériences, plus de réalisations hors fiches est souhaitée.
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3. L’aspect interdisciplinaire
• L’interdisciplinarité, qui permet vraiment de mélanger les disciplines et donne ainsi plus de sens à ce qui est enseigné. Beaucoup d’entre vous regrettent d’ailleurs le « saucissonnage » que propose l’école, et plusieurs ont regretté de ne pas enseigner toutes les branches, ce qui les empêchait de suivre une certaine progression. « Si c'était à refaire, je pense que j'y passerais une année. Et puis j'essayerais d'explorer encore, de partir, tu vois de garder vraiment ça comme base. Et puis partir dans un peu tout, toutes les sciences, faire vraiment un projet annuel. » (C, 5H)
• Le nombre d’objectifs liés au PER qui sont travaillés autour d’une même thématique. « Alors moi, si je pouvais travailler que comme ça, ça serait super (…) il y a quand même beaucoup de notions qui ont été travaillées dans ce projet que ce soit en sciences, en maths, en géographie énormément, moins en histoire (…) moi je travaillais déjà un peu comme ça mais pas en grand projet comme ça » (F, 8H).
• Le mélange des domaines artistiques et scientifiques. « Je trouve vraiment bien d'avoir mis ça (chanson et fable) dans ce projet. Pas que des sciences ou une problématique liée à l'écologie. Mais voilà, on peut utiliser une chanson, on peut utiliser une fable, on peut la jouer et tout ça, ça m'a beaucoup plu, ça j'ai beaucoup aimé ». (H, 7H)
Pour certain·es ce mélange, ce décloisonnement horaire, ces thèmes hors des moyens d’enseignement ne sont pourtant pas éloigné de ce qui est demandé. « Moi je trouve que ça change de ce qu'on doit faire. Je trouve intéressant que ça sorte un peu des sentiers battus. Ça apporte autre chose. Mais je pense que c'est tout à fait en lien avec ce qu'on nous demande de faire aussi. Ce sont les objectifs du PER qu’il faut atteindre. Comment on les atteint, en fait, c’est égal. » (G, 7H)
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4. La compatibilité avec le PER
Tous les enseignant·es sont unanimes sur ce point. La compatibilité avec les objectifs globaux, les CT, la FG, ainsi qu’avec la « philosophie » du PER, est relevée. Mais pour répondre mieux aux attentes disciplinaires, des fiches plus ciblées par niveau seraient préférables. A ce propos, des exemples très précis ont été donnés, ce qui nous a vraiment permis de « faire le tri ». Nous vous présentons ces points plus bas.
5. Une méthodologie claire, qui s’inspire de l’existant
« Je n’ai pas été perdue dans le sens où c’est pas exactement comme les autres méthodos mais ça fonctionne de la même façon. » (D, 6H)
Dépasser certaines visions
Nous avons pu observer que quelques enseignant·es montraient une réserve vis-à-vis de certaines tâches. Il nous a paru intéressant de vous les présenter également, car ce sont de vraies questions, fondamentales dans votre métier. Nous vous présentons donc quelques idées qui ont été remises en question.
• Rester dans l’environnement proche pour intéresser les élèves. « Mais pourquoi je fais ça? Ils ont déjà du mal à savoir où est le lac de Bienne, sur la carte de la région ? Ce n'est pas un gag. Qu'est-ce que tu vas leur parler de l'Ouzbékistan ? Puis en fait… Ben… il s'est passé un truc. » (C, 5H)
« Au niveau du thème lui-même, les enfants ils ont bien appris, ils ont bien aimé. Ils ont bien apprécié. » (D, 6H). Comme il n’est pas question de retenir ni le nom des capitales, des fleuves ou autres choses anecdotiques, mais bien de s’ouvrir au monde et de découvrir sa vastitude, les élèves sont preneurs. Un peu comme partir à l’aventure sur des terres inconnues.
• Les élèves sont trop petits pour trouver des arguments : « Étonnamment, les arguments "oui - non", ils ont quand même tous trouvé au moins quelque chose. Et je me suis dit : « Houlala, ça, ça va être compliqué » et j'ai été surpris en bien » (H, 7H). Certes, en 5-6H, il faut les aider un peu plus, mais ce n’est qu’en exerçant cette capacité qu’ils arrivent à cela en 7H.
• Les élèves sont trop jeunes pour « ça ». Cette idée peut se résumer par un manque de confiance en la capacité des élèves dans certaines tâches demandées. Ainsi, C (5H) n’a pas abordé tout l’aspect lié à l’esclavagisme d’état que fait l’Ouzbékistan pour ramasser le coton, car elle estimait le thème peu adapté pour sa classe. Alors que cette partie a été l’un des éléments les plus travaillés par la classe A (6H), activité qui a conduit à jouer des scénettes inventées par les élèves entre les différents protagonistes (président de l’Ouzbékistan, les ouvriers, les médecins), pour discuter de ce qui les avait choqué et, en même temps, se rassurer en constatant que, chez nous, cela ne pourrait pas se passer.. Même approche dans la classe G (7H) où cette thématique a pris une grande importance.
On trouve des éléments similaires concernant la modélisation, l’argumentation, etc., différent·es enseignant·es ayant, à un moment ou à un autre, eu peur que leurs élèves n’y arrivent pas. Mais toutes celles et ceux qui ont tenté l’expérience malgré leurs réticences sont étonné·es par ce que les élèves ont produit. Ainsi, les enseignant·es qui ont réalisé le travail en entier, sans passer par-dessus certaines fiches, ont parfois des critiques sur le matériel ou le niveau proposé, mais n’ont jamais estimé que « c’était impossible » pour leurs élèves.
• Les élèves dont le comportement face à la tâche laisse à désirer n’entrent pas dans cette manière de fonctionner. Il est évident que tout le monde n’a pas la même sensibilité face aux problématiques de développement durable. Et en fonction du « métier d’élève » que certains ont appris, l’accueil d’activités en autonomie n’est pas évident. Néanmoins, le sens donné par la thématique aux apprentissages peut contribuer à motiver les élèves « difficiles » ou « en difficulté ». « Alors j'en ai deux qui, quand on faisait ça, ils étaient super intéressés. Et je ne pensais pas qu'ils allaient l'être. (…) Je pensais que ça allait être très difficile de les prendre avec. Enfin, je me suis dit : « mais eux, ils ne vont jamais rien comprendre ou ça va être… » Et en fait, ils sont vraiment militants. » G, 7H). « Les élèves pour qui on se dit : « ils ne vont rien comprendre… » Si, si ! Eux y voient ! » (A, 6H)
• L’émotionnel dans les apprentissages ? « J'en ai une qui m'a dit : « ben moi, je me sens plutôt contente (…) parce que finalement il y a des artistes comme Stress qui font des chansons et puis ça ouvre les yeux aux personnes et moi j'ai l'espoir que... Et puis nous on fait des thèmes comme ça, donc on sait que dans la vie après il faut qu'on fasse attention à l'eau et ça me donne de l'espoir. » Et moi, j'avais pas vu le truc par cette lunette-là, tu vois ? » (E, 8H)
Toutes et tous affirmez que vous allez réutiliser les ressources, soit telles quelles soit en les adaptant. A (6H) : « Alors je pense que je garderais beaucoup. Mais justement, je me permettrais des incartades dans le sens de me dire : « ah bon bah là, ça m'amène là, alors je vais prendre le temps de parler de ça » et je m'en ficherais un peu d'arriver au bout. (…) Je garderais en tout cas les autoévaluations, oui, parce que j'ai vu qu'ils avaient chaque fois du plaisir à les faire pis que ça permettait de... Parce que quand tu dois t'auto-évaluer, tu dois forcément réfléchir à ce que t'as fait avant. Donc moi, je trouve que c'est très bien. »
D’une manière générale, les auto-évaluations ont été appréciées. Mais leur nombre était trop conséquent et cela finissait par lasser certains. A nous de mieux cibler ce qu’il serait vraiment intéressant d’auto-évaluer… quitte à ce que vous en proposiez en plus si besoin !
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Les principaux éléments négatifs :
Plus encore que les éloges, les critiques négatives nous ont permis de mieux cibler vos besoins et de revisiter nos ressources en les adaptant le plus possible. Voici les principaux éléments qui nous ont guidés.
• Parvenir à des fiches différenciées en fonction des niveaux : D’une manière générale, on peut dire qu’il serait intéressant de proposer des fiches (et le guide de l’enseignant qui va avec) pour les 5-6H, pour les 7-8H et pour le cycle 3. Tout en conservant la même problématique, par exemple, « À qui appartient l’eau ? », mais en modifiant la thématique afin qu’à chaque niveau vous ayez un choix adapté. Ceci permettrait de faire plus attention aux objectifs spécifiques du PER. Par contre, conserver des fiches complémentaires, pour élargir le champ d’investigation d’une part, exercer mieux certains éléments, mais aussi pour « aller plus loin » avec certains élèves, dans le sens d’une différenciation.
o Cela répondrait aux critiques des enseignant·es de 5-6H qui trouvent certains exercices trop compliqués (C, H), trop longs ou utilisant un vocabulaire mal adapté, autant qu’aux critiques des enseignant·es de 7-8H qui estiment certains exercices trop peu développés ou trop « bébé », notamment le système d’auto-évaluation (E).
o Cela réduirait la quantité de fiches (G, 7H) et laisserait plus de place aux éléments qu’enseignant·es ou élèves désireraient plus approfondir (F, 8H).
o Il est à noter que 3 enseignant·es ont quand même utilisé toutes les fiches sans grandes difficultés (entre 6H et 8H)
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• Des éléments trop déconnectés : Les fiches sur les transformations de kg en tonnes, par exemple, qui plaisent beaucoup mais n’ont pas de lien direct avec la thématique. Une telle fiche pourrait donc trouver sa place dans les fiches complémentaires. Idem avec la modélisation, accessible par certain·es en 5-6H, mais pas par d’autres. Ou encore le calcul du volume, à nouveau accessible par quelques élèves en 6H, mais qui ne fait pas partie des objectifs de maths pour ce degré.
• Plus d’activités de découverte : en d’autres termes, moins de fiches et d’écrit (G, 7H), plus d’expériences, de propositions de sorties, de dessin, de jeux, etc.
• Un guide de l’enseignant plus synthétique : Cette demande n’émane que d’un·e enseignant·e (D, 6H) qui souhaiterait un guide de l’enseignant où les objectifs seraient plus rapidement identifiables. Cet aspect a été travaillé afin de proposer une sorte « d’en-tête » qui résume les objectifs de la fiche en fonction du PER. Le corps du guide s'est également alégé, supprimant tout ce qui était trop "pris par la main".
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La disparition de la Mer d’Aral : un nouveau départ.
Bien sûr, nous n’avons pas tout jeté aux orties, mais nous avons bien élagué. Tout d’abord, nous avons focalisé sur le niveau des 5-6H.
Ensuite, sur les conseils avisés de Jeanne, nous avons modifié la police, la grandeur des caractères et avons aéré le tout. Il y a donc autant de pages qu’avant mais… moins à faire.
Le fil conducteur, l’interdisciplinarité, tout cela a été conservé. Mais beaucoup de choses ont été mises dans les fiches qui complètent les fiches élèves. Il y a d’une part, des « fiches complémentaires », qui poursuivent les mêmes objectifs que les fiches auxquelles elles sont liées, et des fiches « pour en savoir plus », qui proposent d’autres connaissances, soit pour le même niveau, soit pour des niveaux plus élevés. Ceci permet des différenciations au sein de la même classe, mais également d’utiliser l’ensemble de ces fiches à un niveau d’enseignement plus élevé.
Le guide de l’enseignant·e, comme déjà mentionné, a également subit un lifting. Bien que
G (7H), nous disait que « maintenant que je connais les ressources, je les utiliserai », nous avons choisi de ne plus les faire figurer. La raison est tout autant pratique que philosophique : vous êtes toutes et tous des professionnels et vous ne nous avez pas attendus pour mettre en lien les objectifs du PER et les moyens d’enseignement. Vous savez donc parfaitement le faire.
En plus, les moyens étant cantonaux, il n’est pas possible d’adapter parfaitement les liens proposés. Et comme les MER changent régulièrement, il faudrait revoir en permanence ces liens. Enfin, ces ressources sont disponibles au-delà des frontières helvétiques…
Je ne vais pas vous décrire plus avant les modifications qui ont été apportées. Je vous les laisse découvrir et espère qu’elles répondront mieux à vos besoins. N’hésitez pas à nous faire des commentaires, toute critique est bonne à prendre quand elle fait avancer !
En guise de conclusion, je laisse la parole à A (6H), qui pose une question récurrente à laquelle nous n’avons pas encore réussi à trouver de réponse : « Moi, je te dis, ce genre de travail, là, ça porte ses fruits. Mais encore une fois, moi, je sais pas comment on peut présenter des choses aux enseignants sans qu'ils mettent a priori les pieds contre le mur. Pour moi, c'est compliqué. Tu proposes quelque chose -même si c'est des collègues que j'adore- mais tu leur proposes quelque chose, c'est tout de suite : « Oh non, mais ça va prendre trop de temps. Je n'ai pas le temps, je ne vais pas y arriver. » Et puis après, tu vois déjà l'angoisse du classeur de fiches qu'ils n'auront pas fait, tu vois ?
Moi, je pense qu'il y a des formations qui devraient être obligatoires, surtout dans ces choses-là. Plus que dans les nouveaux moyens de math ou on arrive franchement à se débrouiller. Il devrait y avoir des formations, justement, pour aller plus loin dans cet état d'esprit. (…) Ouais, ça, moi je trouve que ce serait très bien. Ça ferait râler tout le monde, mais de toutes façons tout le monde râle toujours. Et après, je pense que ça serait motivant. » Alors... faut-il ou non une formation continue pour entrer dans ce type de projet? Les HEP ne font-elles pas leur boulot en formation initiale?...
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Le prochain chantier sera la "remise à niveau" du troisième volet de "A qui appartient l'eau?" pour le cycle 3, et portant sur la pêche profonde. Un approfondissement sur la recherche de métaux précieux dans les grandes profondeurs sera proposé dans les fiches complémentaires.
Pour celles et ceux qui le désirent, les fiches élèves (ancien modèle) sont toujours disponibles!
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Retrouvez également la méthodologie utilisée pour la recherche Transformations dans notre dernier article co-écrit avec Alain Pache, Nadia Lausselet et Yves Mühelmatter : |
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Ressources Transformations :
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Pour (re)découvrir les ressources Transformations : |
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A qui appartient l'eau ? 4-5H - La disparition de la Mer d'Aral |
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Source : © Arian Zwegers , CC by-nc 2.0
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Source : CC BY-SA 3.0, Wikipédia
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Source : earthobservatory.nasa.gov
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A qui appartient l'eau? Cycle 3 - La pêche profonde |
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Source : © Bloom association
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Ces dernières permettent, par une démarche d’investigation, de découvrir des thématiques complexes, propre à l’EDD, comme celle de l’eau et de son utilisation [A qui appartient l'eau ?] ainsi que de mener des projets interdisciplinaires .
Accessible dès la 5H, ces ressources répondent aux objectifs du PER.
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Ça s’est passé chez nous…
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Voici quelques exemples de projets réalisés par les enseignant.e.s et leur classe lors de leur participation au projet de recherche Transformations...
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Les 6H de Bienne se sont mis en scène pour mieux comprendre les enjeux liés à la disparition de la mer d'Aral et ont investigué la dénomination "île Saint-Pierre" ... |
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Denise Muths_Educateur juin 2023.
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«Divers présidents de l’Ouzbékistan, un médecin et son patient, un travailleur du coton, la grand-mère d’Aral, son amie et sa petite-fille, une balayeuse, une touriste, une journaliste, des pêcheurs, des chômeurs, un membre de la Croix-Rouge, une domestique et même Poutine et son fils se sont croisé·es dans des sketchs de tous genres.» |
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1.Formulation d'hypothèses par les élèves concernant la dénomination «île» Saint-Pierre
2.Que s’est-il passé à l’île Saint-Pierre ?
3.Faire le lien entre le rapport à l’eau, la transformation des paysages et le développement durable
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Les 8H de Domdidier ont réalisé des présentations autour de la question de l’eau dans leur village : |
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«L’objectif, c’est que chaque groupe fasse une présentation, sous forme d’exposé, de bricolage ou un autre support qu’ils souhaitaient. L’important, c’est que c’était eux qui trouvaient les questions, mais aussi les réponses! Pour cela, ils ont dû faire des téléphones, questionner des gens, chercher des informations sur internet, et bien sûr, vérifier leurs sources.»
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Exemple de présentation : La relation Homme - Castor
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«Lors d’une excursion, nous sommes allés voir ce que construisaient les castors. Nous n’avons malheureusement pas vu les castors eux-mêmes, ce qui aurait été chouette. Mais nous avons vu leurs barrages, et aussi que la commune détruit leur habitat. Cela a conduit à beaucoup de questions.»
«Pourquoi, alors que le milieu naturel, ça appartient aux castors, la commune détruit les barrages qu’ils construisent ?»
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«Il est intéressant de voir que les élèves, surpris au départ de ne pas utiliser les moyens habituels pour aborder des sujets de français, de math, de géo ou de sciences ont rapidement remarqué qu’on pouvait faire plein de disciplines en même temps pour répondre à une seule question.»
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Propos recueillis durant l’entretien avec l'enseignant.e.
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LA SUITE DU PROJET… UNE COMMUNAUTÉ DISCURSIVE DE PRATIQUES
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Quatre d’entre vous ont rejoint notre communauté discursive de pratique (CDP) et nous avons commencé à réfléchir sur la manière la plus efficace et surtout la plus réaliste d’évaluer ces compétences. Comme notre petite communauté rejoindra celle du Senof (service de l’enseignement primaire du canton de Fribourg) à partir du mois d’août, nous nous sommes d’abord focalisé·es sur les capacités transversales (CT), puisque ce sont elles qui, à termes, sont visées par une évaluation dans certains de nos cantons.
Des idées émergent chez les participant·es, sont testées en classe, reviennent pour être partagées, critiquées, affinées afin de pouvoir être diffusées à plus large échelle. Voilà l’objectif de cette CDP qui offre également l’opportunité de mettre en avant les difficultés, mais également les opportunités qu’il y a dans un tel processus. Bien sûr, vous serez informé·es des résultats et, si vos collègues trouvent l’idée opportune, nous vous proposerons, dans une prochaine Newsletter, quelques pistes que vous pourrez vous-mêmes tester dans vos classes.
Merci encore à Jeanne, Estelle, Maxime et Kevin de nous offrir ainsi leur temps et leur créativité !
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