Retour sur les concerts en prison légendaires : de Johnny Cash à Johnny Hallyday, bon nombre d'artistes ont franchi les portes du pénitencier pour jouer leur musique. Un casse-tête pour les administrations pénitentiaires, une bouffée d'air frais pour les condamnés.
- Romain Dutter
L’émission d’aujourd’hui est consacrée à un genre en soi : celui des concerts en prison.
Une organisation compliquée : des demandes d’autorisation interminables, du matériel à faire entrer, des salles dont l’acoustique n’est pas adaptée… et un public qui n’a pas forcément choisi d’être là.
Une histoire qui commence le 13 janvier 1968, le jour de l’enregistrement du “live at Folsom Prison“ de Johnny Cash.
L’homme en noir fera des adeptes : d’anciens détenus devenus musiciens, des chanteurs de country à Big Mama Thornton, mère spirituelle de Janis Joplin, tous écumeront les pénitenciers américains à la poursuite du fantôme de Cash.
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Pas de concert en France avant les années 1980, c’est donc à Bochuz que Johnny Hallyday et Raymond Devos donnent un récital capté par la télévision suisse.
En deuxième partie d’émission, le Blues du Pénitencier reçoit Romain Dutter, auteur avec Bouqué de Symphonie Carcérale, une bande dessinée parue l’année dernière chez Steinkis.
Ancien coordinateur culturel en milieu carcéral, il organisa de nombreux concerts à Fresnes. Il nous en raconte les galères et les moments gratifiants ; il dresse un état des lieux sans concession de l’état des prisons en France.
Tous les titres diffusés sont à retrouver dans la playlist :
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