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JANV
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Les éco-usages des drogues: mieux comprendre pour mieux agir
Colloque / Congrès / Forum
Ouvert au grand public
26.01.2024 08:15 - 16:30
Présentiel
Les usages des drogues sont souvent perçus dans leurs dimensions médicales, pharmaceutiques (avec un focus sur la molécule et ses effets) ou déviantes. Pourtant, il est possible, et surtout nécessaire, de les concevoir différemment. Qu’elles soient légales ou non, les consommations de drogues peuvent également s’intégrer comme des ressources positives à la quotidienneté, à la sociabilité voire à la santé ou s’inscrire comme des appartenances socioculturelles distinctives. Le terme «éco-usages des drogues» permet de prendre en compte la diversité des relations que les individus entretiennent avec leur environnement pour en comprendre tous les usages, c’est-à-dire l’écologie des drogues.
Les dangers des consommations de drogues sont souvent réduits à leurs conséquences sanitaires et|ou juridiques ou comme la cause de l’addiction. Pourtant, tant les contextes dans lesquels les pratiques de consommation prennent sens que les manières dont sont catégorisés les produits selon les finalités et les effets recherchés sont déterminants à comprendre notamment à l’épreuve de certains phénomènes sociaux observables aujourd’hui. Par exemple, l’émergence (ou la réémergence) de certaines formes de consommations cadrées dans des collectifs ou des groupes structurés (Cannabis Social Clubs, stages chamaniques sous psychédéliques, soins communautaires avec substances, etc.) interroge les enjeux autour de la régulation sociale des usages et du statut des produits.
Ainsi, au vu de ces évolutions, mettre en rapport le(s) sens des consommations avec les contextes, en comprendre les formes de normalisation et leurs finalités permettra de questionner la manière de repenser les drogues en termes de «éco-usages» pour une «éco-prévention» : «éco» étant à comprendre ici au sens écologique, c’est-à-dire contextuel et configurationnel mais aussi économique comme régulation, organisation et adaptation à des buts escomptés. Autrement dit, il s’agira in fine de réactualiser les analyses, les pratiques et les politiques de santé publique sur les drogues.
Les dangers des consommations de drogues sont souvent réduits à leurs conséquences sanitaires et|ou juridiques ou comme la cause de l’addiction. Pourtant, tant les contextes dans lesquels les pratiques de consommation prennent sens que les manières dont sont catégorisés les produits selon les finalités et les effets recherchés sont déterminants à comprendre notamment à l’épreuve de certains phénomènes sociaux observables aujourd’hui. Par exemple, l’émergence (ou la réémergence) de certaines formes de consommations cadrées dans des collectifs ou des groupes structurés (Cannabis Social Clubs, stages chamaniques sous psychédéliques, soins communautaires avec substances, etc.) interroge les enjeux autour de la régulation sociale des usages et du statut des produits.
Ainsi, au vu de ces évolutions, mettre en rapport le(s) sens des consommations avec les contextes, en comprendre les formes de normalisation et leurs finalités permettra de questionner la manière de repenser les drogues en termes de «éco-usages» pour une «éco-prévention» : «éco» étant à comprendre ici au sens écologique, c’est-à-dire contextuel et configurationnel mais aussi économique comme régulation, organisation et adaptation à des buts escomptés. Autrement dit, il s’agira in fine de réactualiser les analyses, les pratiques et les politiques de santé publique sur les drogues.
Quand?
26.01.2024 08:15 - 16:30
Où?
Organisation
Chaire de Travail social et politiques sociales de l’Université de Fribourg
Line Pedersen et Sophie Le Garrec
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
0263007786
Line Pedersen et Sophie Le Garrec
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
0263007786
Intervenants
- Jean-Pierre COUTERON, Psychologue, Association Oppelia, ancien président de la Fédération Addiction.
- Marie JAUFFRET-ROUSTIDE, Sociologue, Inserm, Centre d’Etude des Mouvements Sociaux et directrice du
programme D3S - Sciences sociales, Drogues et Sociétés
- Marie JAUFFRET-ROUSTIDE, Sociologue, Inserm, Centre d’Etude des Mouvements Sociaux et directrice du
programme D3S - Sciences sociales, Drogues et Sociétés
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